Dernières actualités avec #Mahmoud Bassal


Le Figaro
3 days ago
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Gaza: 93 Palestiniens récupérant de l'aide humanitaire tués par des tirs israéliens
Un des convois du Programme alimentaire mondial (PAM) entré dimanche matin dans la bande de Gaza a rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient tiré dimanche sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire dans le petit territoire, tuant 93 personnes. L'ONU et des ONG font régulièrement état d'un risque de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël après plus de 21 mois de conflit. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de «tirs de l'occupation (Israël, NDLR) sur des personnes attendant de l'aide» en différents points du territoire. Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza (nord). Publicité Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu'un de ses convois transportant de l'aide alimentaire était entré dimanche matin dans la bande de Gaza et avait rencontré, dans le secteur de Zikim, «d'immenses foules de civils affamés qui ont essuyé des tirs». Le PAM a jugé «totalement inacceptable» toute violence contre ces civils. «La faim et la malnutrition sévère» Sollicitée par l'AFP, l'armée a évoqué des «tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle», face à un regroupement de «milliers» de personnes. Elle a démenti le bilan de la Défense civile. Celle-ci a fait état de 23 autres morts dans des bombardements dans le territoire palestinien. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. La Défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par «la faim et la malnutrition sévère», signalant au moins trois décès d'enfants au cours de la semaine dernière. L'appel du pape Léon XIV Dans ce contexte, l'armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d'évacuer. Des familles entières ont été vues transportant quelques affaires, ou entassées sur des charrettes tirées par des ânes, se dirigeant en direction du sud. «L'ordre de déplacement massif émis par l'armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza», a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA). En près de 22 mois de guerre, la majorité des plus de deux millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois. Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la «barbarie» de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien. L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Publicité Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


La Presse
3 days ago
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Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide
Des hommes transportent des personnes blessées alors qu'elles tentaient d'obtenir de l'aide humanitaire vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge dans le quartier de Mawasi à Rafah, le 20 juillet 2025. Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide (Gaza) La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 57 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d'un point de distribution d'aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien ravagé par la guerre. Agence France-Presse Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 57 personnes avaient été tuées suite à « des tirs de l'occupation [Israël, NDLR] en direction de personnes attendant l'aide dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza ». Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner sur les faits rapportés. « Des milliers de personnes étaient rassemblées, toutes cherchant à obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'est rendu aux abords du point de distribution dès qu'il en a entendu parler. « Les chars tiraient de manière aléatoire sur nous, et les tireurs d'élite de l'occupation [Israël, NDLR] ouvraient le feu comme s'ils chassaient des animaux sauvages dans une forêt », décrit-il. Cet homme de 36 ans est originaire de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, et a été déplacé par les combats, avec sa famille. Il vit désormais à l'ouest de la ville de Gaza. Il affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « On se pose la question : est-ce que je dois rentrer avec un blessé pour le sauver, ou avec un sac de farine pour sauver ma famille et mes enfants ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits », se lamente-t-il. PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. Le Hamas a de son côté dénoncé un « massacre ». Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Appel à évacuer le centre de la bande de Gaza L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien « où elle n'avait encore jamais opéré ». Dans un message sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés palestiniens réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat. Israël « étend ses activités » autour de Deir al-Balah, « y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré », a-t-il dit. Il a exhorté les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi » sur la côte « pour leur sécurité ». L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (Nord), où elle affirme avoir tué « des dizaines de terroristes » et démantelé des centaines d'« infrastructures terroristes », notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres.


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3 days ago
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57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide, selon la Défense civile
Des hommes transportent des personnes blessées alors qu'elles tentaient d'obtenir de l'aide humanitaire vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge dans le quartier de Mawasi à Rafah, le 20 juillet 2025. 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide, selon la Défense civile (Gaza) La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 57 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d'un point de distribution d'aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien ravagé par la guerre. Agence France-Presse Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 57 personnes avaient été tuées suite à « des tirs de l'occupation [Israël, NDLR] en direction de personnes attendant l'aide dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza ». Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner sur les faits rapportés. « Des milliers de personnes étaient rassemblées, toutes cherchant à obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'est rendu aux abords du point de distribution dès qu'il en a entendu parler. « Les chars tiraient de manière aléatoire sur nous, et les tireurs d'élite de l'occupation [Israël, NDLR] ouvraient le feu comme s'ils chassaient des animaux sauvages dans une forêt », décrit-il. Cet homme de 36 ans est originaire de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, et a été déplacé par les combats, avec sa famille. Il vit désormais à l'ouest de la ville de Gaza. Il affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « On se pose la question : est-ce que je dois rentrer avec un blessé pour le sauver, ou avec un sac de farine pour sauver ma famille et mes enfants ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits », se lamente-t-il. PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. Le Hamas a de son côté dénoncé un « massacre ». Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Appel à évacuer le centre de la bande de Gaza L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien « où elle n'avait encore jamais opéré ». Dans un message sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés palestiniens réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat. Israël « étend ses activités » autour de Deir al-Balah, « y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré », a-t-il dit. Il a exhorté les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi » sur la côte « pour leur sécurité ». L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (Nord), où elle affirme avoir tué « des dizaines de terroristes » et démantelé des centaines d'« infrastructures terroristes », notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres.


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4 days ago
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La Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près des centres d'aide humanitaire
Un homme blessé lors d'une distribution de nourriture dans un centre géré par la Fondation humanitaire de Gaza est transporté à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. La Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près des centres d'aide humanitaire (Gaza) La Défense civile locale a affirmé que 39 Palestiniens avaient été tués samedi par des tirs israéliens près de centres d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas. Agence France-Presse Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que « 39 personnes qui attendaient de l'aide humanitaire » avaient été tuées par l'armée israélienne. Plus tôt, il avait fait état de 32 morts et plus de 100 blessées près d'un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d'un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des « tirs israéliens ». Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d'aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient « fausses ». Un témoin a raconté à l'AFP s'être rendu avant l'aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l'un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui. « Que des balles » « Nous n'avons rien pu avoir », a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. « Chaque jour, je m'y rends mais nous ne recevons que des balles ». Trois autres témoins ont également accusé les soldats d'avoir ouvert le feu. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des « suspects » qui se sont approchés de soldats. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Un homme blessé reçoit des soins médicaux à l'hôpital Nasser de Khan Younès, le 19 juillet 2025. Ils n'ont pas obtempéré aux appels à quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d'avertissement, a précisé l'armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes. « Nous examinons l'incident » qui s'est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d'aide fermé à ce moment-là, selon l'armée. « Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d'aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin », a déclaré la GHF sur X, faisant état de « fausses » informations sur des morts près de ses sites. Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l'ONU sur un risque imminent de famine à Gaza. L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l'aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l'un de ses sites. En début de semaine, l'ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 « à proximité des sites de la GHF ». « Ouvrez les passages » Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. « Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l'Unrwa accomplir sa mission », a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d'une trêve sont dans l'impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer. L'attaque du 7–Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
4 days ago
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Guerre à Gaza : la Défense civile annonce la mort de 26 Palestiniens près de centres d'aide
La Défense civile locale a affirmé que 26 Palestiniens avaient été tués et plus de 100 blessés samedi par des tirs israéliens près de centres d'aide humanitaire dans la bande de Gaza , affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas . Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023 . Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 22 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées près d'un centre au sud de Khan Younès (sud) et quatre près d'un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des « tirs israéliens ». Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d'aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) , soutenue par les États-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient « fausses ». Un témoin a raconté à l'AFP s'être rendu avant l'aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l'un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui. « Nous n'avons rien pu avoir », a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. « Chaque jour, je m'y rends et tout ce que nous ne recevons que des balles ». Trois autres témoins ont également accusé les soldats d'avoir ouvert le feu. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des « suspects » qui se sont approchés de soldats. Ils n'ont pas obtempéré aux appels de quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d'avertissement, a précisé l'armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes. « Nous examinons l'incident » qui s'est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d'aide fermé à ce moment-là, selon l'armée. « Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d'aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin », a déclaré la GHF sur X, faisant état de « fausses » informations sur des morts près de ses sites. Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l'ONU sur un risque imminent de famine à Gaza. L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l'aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l'un de ses sites. En début de semaine, l'ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 « à proximité des sites de la GHF ». Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.